Plus de gardiens à Frambois ?


Loly Bolay, présidente Suisse de la Commission des visiteurs de prison, se plaignait hier du manque de personnel au centre fermé de Frambois. En bref, elle affirme que les effectifs devraient être augmentés, dans le but de sauver les apparences et d’arriver à convaincre les détenus de rentrer chez eux « de manière volontaire ».  Comme expliqué hier à la Tribune de Genève par Jean-Michel Claude (Directeur de Frambois), pour les convaincre on entend menacer les migrants, « qu’ils ont intérêt à arriver en hommes libres dans leur pays » dans le cas contraire, les autorités suisses les remettront  à la police locale lors de leur arrivée dans leurs pays d’origine.

Non seulement ces personnes sont enfermées plusieurs mois sans qu’elles n’aient commis aucun délit mais en plus, lorsque elles refusent de baisser la tête devant la machine à expulsions, elles sont transférées aux autorités de leur pays en tant que dangereux criminels, encadrés par 2 ou 3 flics helvétiques, attachées à  leur siège, la tête enfermée dans un casque . « Soit ça, soit tu déclares vouloir partir de ton plein gré », voici toute la liberté qu’ont les demandeurs d’asile en Suisse.

L’état se rend responsable d’un double abus envers ces gens qui ont fui une misère, souvent provoquée par les intérêts de l’Occident. On les prive de la liberté et on compromet leur situation après l’expulsion.

Il n’y a pas besoin de plus de flics à Frambois, juste la nécessité morale de fermer ce « lagger » ethnique. Et tout de suite!

Photo de interet-general.info

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