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Le 9ème Collectif perturbe la fête de l’UMP à Paris

Le 9ème Collectif des sans-papiers est allé aujourd’hui mercredi 17 novembre 2010 manifester à l’entrée de la convention de l’UMP, rue de la Boétie, alors que se tenait l’élection de son nouveau secrétaire général.
Tous les ministres du nouveau gouvernement Sarkozy étaient là au grand complet, en présence des médias venus rendre compte de cet événement.

Le 9ème Collectif s’est proposé un sitting sur place, avec slogans et pancartes : « HIER L’IMMIGRATION ET L’IDENTITE, AUJOURD’HUI L’IMMIGRATION ET LA SECURITE. MAIS OU SONT PASSES L’INTEGRATION ET LE DEVELOPPEMENT SOLIDAIRE« , ou encore « HIER CONDAMNE POUR RACISME, AUJOURD’HUI CHARGE DE L’IMMIGRATION« , « LE LIEUTENANT DE SARKOZY CONDAMNE POUR RACISME« .

La manifestation, bruyante et colorée, a perturbé la fête de l’UMP.

S’en est suivie une arrestation, et les militants ont été conduits au commissariat du 7ème, pour contrôle et libérés.

La lutte continue !
D’autres actions suivront.

Le 9ème Collectif des sans-papiers

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Compte rendu des actions contre la venue de Barroso à Genève (CH)

ACTION BANDEROLE ET TRACTAGE ARTISTIQUE

Demain (14.10.2010, ndr), le Président de la Commission Européenne José Manuel Barroso se verra remettre le titre de docteur honoris causa lors du Dies Academicus 2010. Pour l’occasion ce gros porc parlera des « Droits Humains ». Parmi  les étudiants anesthésiés, quelques faceless choisissent de passer à l’action.
Aujourd’hui, vers midi, on a pu admirer dans le hall de l’usine à diplôme (Unimail) une banderole « BARROSO? DR EN GENOCIDE. Solidarité avec les migrants » et un mannequin symboliquement pendu, assassiné par la politique migratoire de la Fortresse Europe.
A remarquer la rapidité des sécus qui déchirent la banderole après à peine une demi-heure et s’acharnent, très amusés, à donner des coups des pieds au mannequin-migrant. Ils arrivent même à ramasser un par un tous les tractes lancés par les anonymes, histoire d’éviter qu’une quelconque conscience sociale se réveille parmi les étudiants-zombies qui se baladent dans les couloirs de l’UNIGE.
Que l’Université n’était pas un lieu d’expression on le savait bien, mais penser que l’on nous arrêtera de cette manière c’est au moins très naïf…
A suivre le tracte distribué par via aérienne

Hideux dans son apothéose, le rectorat de l’Université de Genève poursuit sa nouvelle ligne politique d’une université «autonome» soumise aux puissant-e-s et exploiteur-se-s en tout genre. Pouvait-on faire mieux que Pascal Lamy, directeur de l’OMC ?

Eh bien oui.

Nous avons le plaisir d’annoncer que le président de la Commission européenne José Manuel Barroso se verra remettre le titre de docteur honoris causa lors du Dies academicus 2010.

On pourrait s’attarder longtemps à commenter cette génuflexion permanente de l’université envers la caste politique, mais il nous intéresse plus de commenter le contexte de cette remise. Ce prix parait en effet révélateur de la sympathie de la « communauté universitaire » pour les politiques de gestion des flux migratoires qui enferment et assassinent chaque jour des centaines de migrant-e-s.

Barroso incarne mieux que quiconque l’idée d’ «Europe forteresse», un projet de société néocoloniale défendu sous les sacres signes du néolibéralisme et des politiques sécuritaires.

Durant sa présidence on a définitivement imposé l’idée d’une Europe close, dominés par les intérêts des lobbies, voyant dans les migrant-e-s une main d’oeuvre à prix imbattable, prête à être exploitée ou renvoyée «chez elle» selon les nécessités du «marché unique européen». «L’immigration est une ressource essentielle pour la société européenne», donc une ressource au même niveau que les autres facteur du processus marchand. On dénie le statut d’être humain aux migrant-e-s: enfermé-e-s dans des centre des rétention dans des conditions monstrueuses, abattu-e-s à bout portant par la police des frontières et obligé-e-s de se soumettre à l’humiliante attente d’un bout de papier qui leur donne le droit d’exister.

C’est notamment dans « l’ère Barroso» qui a été crée Frontex, la redoutable police européenne chargée de défendre, à tout prix, l’étanchéité des frontières de l’espace Schengen. Depuis 2005, Frontex a connu une augmentation vertigineuse de son budget qui est passé de 6 à 88 millions d’euros ; ce qui lui a permis d’être à la pointe des technologies militaires modernes.

Chaque heure, chaque jour, chaque nuit une Guerre se déroule sous nos fenêtres loin des cameras des mass medias: d’un côté les réfugié-e-s qui fuissent la guerre et la faim, de l’autre les intérêts de la caste politique et économique de l’Union.

Le sinistre Barroso viendra parader aujourd’hui à l’UNIGE, un doctorat tout frais sous le bras. Pour compléter cette mascarade, il se déplace pour nous donner des leçons en matière de «droits humains» alors que ses mains sont encore pleines du sang des migrant-e-s tué-e-s aux frontières.

Quand l’injustice se fait droit, la résistance est un devoir. José Manuel, on t’emmerde!

CONTESTATION DU DISCOURS

Alors qu’il devait prononcer un discours lors de l’obtention de son titre de docteur honoris causa, dans le cadre du très bourgeois Dies Academicus, à l’université de genève, Jose Manuel Barroso a été hué et des slogans tels que « Solidaité avec les sans-papiers » et « No border, no nation, stop deportation » ont été lancés.

Une fausse charte éthique a été distribuée à l’entrée de l’auditoire en guise de tract et est disponible ici:

http://www.unige-info.ch/IMG/pdf/charte_special_dies_2010.pdf

Portrait de l’intéressé:

Jose Manuel Barroso est le premier lauréat de la volée 2010 de doctorats honoris causa de l’Université de Genève. Diplômé de l’IEUG, ancien premier ministre portugais, président de la Commission européenne depuis 2004, José- Manuel Barroso s’est honoré par le zêle qu’il a mis, en 2002, à soutenir l’intervention armée des forces américaines et anglaise en Irak.
Lors de son règne interminable à la tête de la Commission européenne, il a soutenu la directive Bolkenstein de libérali- sation de services publics et ignoré les “non” néerlandais et français au Traité constitutionnel européen, démontrant ainsi son amour de la justice sociale et de la démocratie.
Ses dernières années, il a participé à l’instauration de Frontex, la police des frontières européennes. Ce nouvel instrument de l’appareil répressif européen est aux premières lignes de l’Europe forteresse, ce marché unique dont l’immigration choisie est une des ressources essentielles.

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