Archives de la catégorie Action

Heurts entre flics maliens et activistes devant l’ambassade France à Bamako

De IndyGrenoble

Une caravane se déroule entre Bamako et Dakar pour la liberté de circulation et d’installation regroupant environ 300 personnes (personnes de pays africains et européens confonfus). Mercredi 26 janvier en fin de matinée, une manifestation de 200 personnes composée de militants et de pas mal de gens de la population locale, a eu lieu devant l’ambassade de France à Bamako pour demander le retour d’expulsés de différentes nationalités et dénoncer les politiques d’immigration (action initiée par une délégation du Ministère de la Régularisation de tous les sans papiers présente à la caravane). Plutot perturbés par des prises de paroles, des slogans déterminés, les vautours de l’ambassade donnent l’ordre sans qu’on le sache de nous virer. Matraquages des CRS maliens, jets de lacrymos en tirs tendus (visant la tête c’est toujours mieux) et quelques jets de pierres en réponse. Quelques blessés mais rien de très grave.

KA SIRAOU LABILA! An be ye keleye A BAS LES FRO NTIERES ! On est tou-tes les mêmes

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Manif à Bienne le 23.12 en solidarité avec les sans-papiers

Le 19 novembre Sopoudé, sans-papier ivoirien en Suisse depuis 6 ans, s’est à nouveau fait arrêter et emprisonner. Durant ces 6 années, Sopoudé s’est fait des ami-e-s ici, il a travaillé, s’est engagé, bref comme toute personne vivant quelque part il a construit sa vie. Comme des milliers de sans-papiers qui vivent ici, il a reçu une réponse négative à sa demande d’asile. Ses amis ont pu être témoin de ce qui arrive à ces milliers de sans-papiers, ils/elles ont vu Sopoudé perdre son logement et et ses moyens d’existence et être confronté aux tracasseries bureaucratiques aux traques policières aux amendes à payer et aux séjours en prison.

Le racisme ambiant alimenté par le populisme permet le durcissement des politiques d’asile et de migration. Ces politiques créent des situations inhumaines: travail au noir forcé voire esclavagisme, parcage dans des centres d’accueil d’urgences, enfermement dans des centres de rétention et pour finir expulsion forcée entrainant parfois la mort. Elles ont aussi fait perdre de vue quelque chose d’essentiel: le droit fondamental pour toute personne de se déplacer et de vivre où bon lui semble. Nous pensons que c’est dans la nature de tout être vivant de se déplacer vers des conditions d’existence meilleures. Les causes de la misère et par conséquent des migrations massives sont profondément ancrées dans notre société basée sur l’exploitation et l’oppression. En légiférant sur le droit d’asile, le pouvoir exploite un phénomène naturel pour créer des catégories dans la population qui seront ensuite mises en compétition dans le monde du travail (qu’il soit légal ou non). Le patronat disposant ainsi d’une main-d’oeuvre sans droits peut faire pression sur les salaires et les conditions de travail de tous et toutes. Cherchant toujours à rapprocher la situation de ceux qui ont des droits vers celles de ceux qui n’ont en pas.
Les politiques d’exceptions ne sont que les futures normes de toute la population.

Ne plus se laisser faire
Empêcher les renvois, les détentions administratives.
Se battre contre l’isolement et l’exploitation.
Lutter pour la régularisation de tous les sans-papiers. Tout ceci n’est pas seulement de la solidarité, c’est de l’auto-défense.

Nous voulons la libération et la régularisation de Sopoudé et de tous les sans-papiers.
Nous voulons l’arrêt des renvois.
Pour cela il faut nous organiser et céer un rapport de force populaire qui fasse plier le pouvoir.

Manifestation jeudi 23 décembre à 19h. devant la gare (dès 17h30 vin chaud)

Pour se rencontrer, discuter et s’organiser: venez le 20 janvier 2011 à 18h30 à la Fabrik9 (rue neuve 9), un repas suivra la dicussion.

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Révolte au centre fermé à Milan

Dans la nuit du 11 au 12 décembre, une révolte éclate au CIE (Centre d’Identification et Expulsion) de via Corelli à Milan. La réaction de la police est immédiate et violente. Vers 2:20 du matin, des antiracistes qui avaient accouru en bas du centre pour soutenir la révolte voient deux ambulances entrer dans la structure. Des nouvelles arrivent depuis l’intérieur et parlent de tabassages furieux alors que les flics et la croix-rouge, à l’entrée, nient tout événement en disant que les ambulances arrivaient pour secourir tout simplement des détenus malades.
Apparemment, la révolte a été précédée par un tentative d’évasion. Au moins cinq migrants ont été hospitalisés suite à l’émeute et ils ont été transférés le jour suivant au CIE de Turin, histoire de diviser le plus possible la solidarité entre les détenus. Trois sections du centre ont été endommagées, notamment le système de chauffage, et plusieurs portes ont été défoncées. Le vice-maire De Corato a parlé d’ « agents blessés ».

Source : autistici.org/macerie

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Vincennes : témoignages, faim et feu

Deux véhicules de la croix rouge incendiés au 6ème arrondissement de paris en solidarité avec les détenus du CRA de Vincennes. En italie comme en France la Croix Rouge sous l’alibi d’un aide humanitaire est complice et bourreau des prisons ethniques

De Indymedia Lille

Dans la nuit du 1 au 2 décembre, 2 véhicules de la Croix Rouge sont partis en flamme rue Desgoffe dans le 6e arrondissement à Paris. Voulant faire croire qu’elle « aide » les gens, la Croix Rouge est présente dans plusieurs camps pour étrangers et réfugiés, ainsi que dans plusieurs centres pour sans-abris. Mais la Croix Rouge ne fait qu’enfermer les pauvres dans leur misère : c’est la caution humanitaire de l’Etat et du capital.

Solidarité avec les évadés et les révoltés du centre de rétention de Vincennes.

Entre-temps ils arrivent des témoignages de l’intérieur du centre

1ère personne retenue :

« Ce qui se passe à l’intérieur, c’est tout clair. On est même pas libre dedans. On mange que ce qui est presque périmé. Par exemple, ce que l’on nous a donné à manger aujourd’hui, est mangeable jusqu’au 24 et on est le 24. On nous a aussi donné à manger un truc comme du poulet rôti, périmé le 25, demain. C’est quoi ça ?! On dort même pas libre. À 5h ou 6h, ils appellent au micro « monsieur…. », super fort en plus. On peut pas dormir. Je suis fatigué. Là, on est dans le bâtiment D-E [1] . Je ne sais pas quel numéro c’est. Parce qu’il y a trois bâtiments. Là on est dans celui qui est à côté de leur entrée. Franchement c’est la galère. C’est même pas un centre ça ! C’est plus que la prison ! (derrière, on entend les haut-parleurs du centre, un son fort et inaudible en sort.) Ils le font exprès. Ils veulent nous maltraiter. Ils augmentent le volume. Ils le font exprès. On ne comprend rien ! La grève, ça fait presque deux jours (depuis mardi 23 novembre) qu’on n’a pas mangé ! Il y a des indiens, des pakistanais, des chinois… Ils n’ont pas mangé. Ils ne sortent même pas. Ils restent dans les chambres. Y’ en a qui ont tout de même mangé. Ils sont malades, ils ne peuvent pas faire la grève. Mais la plupart font la grève. Dedans, on est un peu plus de soixante-dix. On est environ soixante à faire la grève. On a décidé de faire la grève en ce faisant passer le message. De toute façon, si on mange les trucs d’ici, bientôt périmés, on va tomber malade. Alors c’est mieux de pas manger. Si c’était périmé dans dix ou cinq jours peut-être qu’on mangerait, même si c’est dégueulasse. Mais là, périmé le lendemain ou dans même pas deux jours, non ! C’est aussi contre les violences de la police qu’on fait la grève. De toute façon, ils s’en foutent de notre grève. Ils disent juste : « Vas-y, vas-y fait la grève ! De toute façon tu seras pas libre ! » Les gens qui sont partis, qui se sont échappés, ils ont cassé la fenêtre à cause des violences et tout ça, ils sont sortis du centre. Ils préfèrent sortir de là, s’enfuir que rester encore deux ou trois jours ! Franchement c’est malade ici. Y’ a des gens qui prennent des rasoirs. Y’ en a qui se sont blessés eux-mêmes leur corps, leurs mains. Pour qu’ils sortent. Ils n’ont pas le choix. Y’ en a deux ou trois, je ne sais plus, qui ont réussi à s’échapper. Les autres se sont fait attraper par la police. Ils n’ont pas réussi à aller jusqu’à l’autoroute. Après ils les ont emmenés ici. Ils les ont frappés, tapés. Des violences. Après ils les ont changés de centre. C’est grave, c’est grave ! Y’ a des gens qui sont tombés malade à ce moment là. Quand t’es malade, pour voir l’infirmière, avoir des médicaments, ils te disent toujours qu’il faut attendre, qu’il y a déjà beaucoup de monde. Comment ça se fait qu’il y a qu’une seule infirmière dans le centre alors qu’on est plus de cent quatre-vingt personnes. Le soir, elle est pas là. Y’ a pas de permanence. Si tu tombes malade le soir, faut que tu attendes jusqu’au lendemain. Et le lendemain, y’ a pas de place. »

2ème personne retenue :

« Les droits des gens, sont bafoués. Y’ a des gens qui tentent de se suicider tous les jours. Y’en a qui se blessent avec des lames. Ils s’écorchent… »

3ème personne retenue :

« Ici la nourriture n’est pas bonne. Elle n’est pas fraîche alors les gens tombent malades. Hier, on a décidé d’arrêter de manger, et le midi et le soir, il y a eu plein de gens qui n’ont pas mangé. »

4ème personne retenue :

« Ici, ils nous donnent pas bien à manger. C’est toujours la même chose, ça fait trois jours que moi je ne mange pas et hier on a commencé la grève de la faim. »

La première personne reprend la parole :

« Les gens disent qu’ils feront la grève jusqu’à ce qu’ils soient libérés, jusqu’à ce qu’ils soient libres, qu’ils sortent de cette merde, excusez-moi de dire ces mots là, mais c’est vraiment la merde. Un journée ici, c’est comme un mois. On veut la liberté, on veut sortir de la merde. Dans les autres centres, je sais pas, mais ici tu ne peux même pas dormir, à 5h du matin ils mettent les hauts-parleurs. A 5h du matin ? ça va pas ou quoi ! Quand tu dois voir le juge, ils te lèvent à 5h du matin, mais tu vas où à 5h ?! Tu t’habilles, tu sors, t’as même pas pris ton petit déjeuner, ils te sortent dehors et t’attends, t’attends, t’attends… pendant trois heures. Ils pourraient nous laisser dormir jusqu’à 9h et puis partir direct. Pour aller voir le juge, il faut attendre trois heures, dehors, dans le froid. Pour voir le juge à 10h, on pourrait se lever vers 8h30. Ils te sortent à 6h et t’attends 7h, 7h30, 8h, et à 9h, tu pars voir le juge. On est des êtres humains, on est pas des animaux, on est pas des robots pour rester dehors dans le froid. Alors on leur demande : « s’il vous plait monsieur est-ce qu’on peut attendre dedans ? » Comme ça on reste au chaud pour boire un petit café. Ils nous répondent « Non, tu peux pas, t’as pas le droit, restes là jusqu’à 10h ». On veut sortir de la merde, c’est pour ça qu’on fait la grève, c’est ce que veulent les gens. Les seules personnes qui mangent, c’est parce qu ’elles sont malades. Les autres ne mangent pas et de toute façon même si tu veux manger, qu’est-ce que tu vas manger ? Des choses périmées ?! Ils donnent le poisson avec la sauce, là, et puis des pâtes toujours des pâtes, des pâtes, des pâtes. La viande, ils la gardent pour eux. On est des êtres humains, on peut pas manger tous les jours la même chose. Y’ a des trucs que les policiers gardent pour eux, ils cachent les boîtes et ils vont les manger dehors. Parcequ’ ils ont pas le droit de manger dedans. Je vous jure que j’ai vu un policier qui a caché dans sa veste une boîte, qui était normalement pour nous, pour la manger dehors. La viande c’est pour les retenus du centre, c’est pas pour eux. Je vous jure qu’il a demandé à la dame qui surveille les gens du centre [2] de lui mettre de coté… »

5ème personne retenue :

« Ici, c’est de la merde ! La bouffe, c’est de la merde. Les policiers sont pas gentils, y’ en a qui se font taper par les policiers. »

6ème personne retenue :

« Bonsoir, moi je suis clandestin, je suis dans le centre de rétention. Dedans, il n’y a que de la merde, y’ a pas de bonne nourriture, c’est la prison. »

7ème personne retenue : (elle parle en italien)

« début en italien… »

Puis une personne traduit ce qu’il dit :

« Il a été frappé par la police. Il a subi des violences. Il a sa main cassée, il a demandé à voir l’infirmière, on lui a répondu : « non pas aujourd’hui, demain ». Il doit attendre, alors qu’il ne sait même pas ce qui est arrivé à sa main. Elle est cassée, il faut mettre un plâtre. Le monsieur, il a mal à la main, il peut même pas manger avec, il arrive pas à dormir. Qu’est-ce qu’il peut faire ? Il a pas le choix, il va attendre jusqu’à demain. Ça fait quatre jours. Il y avait deux personnes qui parlaient, elles se chamaillait mais gentiment, puis quatre ou six policiers sont entrés dans la salle et ont commencé à frapper tous ceux qu’ils trouvaient. Lui, il a reçu quatre coups sur la main. Son copain aussi s’est fait frapper. Leurs vêtements sont tout déchirés à cause de la police. Il dit qu’on lui a même pas donné des choses pour s’habiller alors il se couvre avec une couverture. Il a demandé au bureau, à l’office, quelque chose pour s’habiller, ils ont même pas voulu lui donner de vêtements. Franchement le centre, c’est grave ce qui se passe ici. Si vous pouvez faire quelque chose, il faudrait que tout le monde sorte de là, s’il vous plait. Y’a quelqu’un qui a sa femme et ses enfants dehors, son vol est programmé, il doit partir. Je vous parle sérieusement. »

8ème personne retenue :

« Moi je suis en grève de la faim depuis le début, il y a beaucoup de monde ici qui la font. Lundi soir on a entendu un feu d’artifice. On a vu un peu, on est sorti pour crier mais il y a des renforts de police qui sont arrivés… »

notes :

1-Selon l’ASSFAM, il y a 4 « unités » à l’heure actuelle à Vincennes (et non pas trois ), dont un serait « provisoire ». C’est le batiment 1 qui se compose de l’unité D et E. Toutefois il semblerait qu ’il n’y ait pas de véritable cloisonnement, puisqu’ils mangent ensemble, ont accès aux memes cabines téléphoniques, auxmemes « services » associatifs et autres…

2-Il s’agit sans doute d’une employée de l’entreprise de sous-traitance Gestion des Etablissments Pénitenciers et Services Auxiliaires ( GEPSA filiale de GDF-Suez). Selon l’ASSFAM, ils « organisent la vie dans le centre » (sic !). En fait ils s’occupent de la gestion des chambres, des repas, des services de l’hygiène etc…

fermeturetention@yahoo.net

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Grèce : je mangerais en tant que homme libre

La lutte des requérants d’asile en Grèce, dont on avait parlé il y a quelques jours, continue. Seulement un des quatre migrant, un journaliste, est arrivé à faire analyser son dossier pour obtenir l’état de réfugié. Les autres ont été transféré par les flics dans une « cellule disciplinaire » (πειθαρχείο) pour essayer de les flanquer. Un parmi eux est un condition critique mais ils sont tous motivés à continuer la grève de la faim : « je veux vous demander, pourquoi on doit rester en prison encore? In Iran on n’avait pas de liberté d’expression… ici on en pas la possibilité… Pensez à ça : exploitation, habitude, et prière. Quand l’exploitation devient une habitude, on prie mais on devrait lutter pour l’avoir! »

Cette protestation n’est que la pointe de l’iceberg, les centre de détentions en Grèce sont des véritables zones grises et c’est très rares qu’un acte de révolte devienne public.

Ici vous trouvez une bref chronologie des grèves de la faim dont se sont rendus protagonistes les réfugiés en Grèce

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Votons avec du feu et des pavés

Zurich

De indymedia

« Votons avec du feu et des pavés pour un monde sans frontières »
« Nos rêves ne s’écrivent pas sur un bulletin de vote »
« Pour une vie sans papiers ni états »

Quelques-uns des nombreux tags, qu’on peut toujours voir, à côté de beaucoup de vitres brisées, le long du parcours de la manif contre les expulsions de hier. Celle-ci a eu lieu en lien avec l’initiative pour les expulsions de l’UDC ayant été accepté ce jour-même.

Une brêve liste des institutions attaquées. Les conclusions par rapport aux motivations sont à vous:

– Banque CIC, près du Löwenplatz, Vitre brisée à l’entrée
– Hôtel de luxe, Devant la gare de ZH, quelques vitres brisées, du mobilier cassé
– Apple Store, Gare centrale, quelques vitres brisées
– Bancomat peint
– Banque cantonale de Zurich, Limmatquai, beaucoup de vitres brisées
– plusieurs magasins bourgeois de bijoux et de luxe, vitres brisées
– Banque Raiffeisen, Limmatquai, plusieurs vitres brisées
– Maison des corporations, longée deux fois, attaquée deux fois, beaucoup de vitres et de mobilier cassés
– UBS, Bellevue, quelques vitres brisées
– NZZ, Falkenstrasse, quelques vitres brisées
– Mairie, Limmatquai, Attaque de peinture

[informations rassemblées des médias et des témoignages personnelles, donc tout à fait non exhaustives]

Lors de la manif, plusieurs lignes de flics de 10-20 unités se sont retirées face à la manif. Au pont Rudolf-Brunn, le cordon a été brisé à l’aide de jets de pierres et de bouteilles, tandis que des fourgons ont été attaqués en passant. Plusieurs voitures de luxe ont été cassées en route. Après le virage derrière Bellevue, une petite partie de la manif s’est scindée lorsque les flics ont commencé à tirer des balles en caoutchouc et à préparer le lance d’eau. La partie séparée a pu se rallier à la manif après un détour à travers le Niederdorf. Arrivée au Paradeplatz, la manif a commencé à se disperser en grande partie. Quelques-uns se sont rassemblés au Helvetiaplatz.
Au début, il y a eu entre 600 et 800 personnes, pendant la manif, on pouvait bien en compter jusqu’à 2000.

On se réjouit que, selon les médias, seulement une personne ait été arrêtée.
On lui souhaite courage et détermination face à la justice étatique.

Brisons la paix de campagne!

Berne

De 20minutes.ch

Plusieurs vitres ont été brisées, des stores endommagés et des murs souillés, a communiqué la police cantonale bernoise. Trois voitures parquées dans les environs ont également été touchées.

Genève

Quelques 200 affiches pirates de La Tribune de Genève récitent ce matin  » Votation : le criminel c’est l’électeur  »

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Balade de solidarité à Vincennes (Paris)

De IndyMedia Paris

Deux rassemblements ont eu lieu aujourd’hui (samedi) devant le CRA de Vincennes suite aux évasions et aux révoltes de ces derniers jours.

Le premier, à 13h, a rassemblé une dizaine de personnes et permis un parloir sauvage d’environ 10 minutes. Les sans papiers ont pu répondre aux messages qui leur étaient adressés. Des deux côtés, on criait « liberté ».

Le second, à 15h, a réuni une quarantaine de personnes. La police en a encerclé une vingtaine sur le parking du CRA. À l’intérieur, les flics du centre ont empêché les sans papiers de sortir des bâtiments pour communiquer avec l’extérieur. Ils ont toutefois pu les entendre et ont dit que ces manifestations de solidarité leur faisaient plaisir.

La vingtaine de personnes encerclée a subi un contrôle d’identité au commissariat du 12e. Ils ont tous été relâchés.

LIBERTÉ POUR TOUS !

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Nouvelles de la Grèce : protestation à Athènes et ne Thessalie

Kassaveteia
Jeudi 25 novembre, quatre sans-papiers enfermés au centre de détention de Kassaveteia, dans la région grecque de Thessalie, se sont cousu les lèvres avec du fil et une aiguille pour protester contre leur détention. Trois autres ont refusé de manger.
Au cours des quatorze derniers mois, ces sept sans-papiers, ainsi que 25 somaliens, ont baladé d’une prison à une autre, après avoir été arrêtés pour être entrés illégalement en grèce. Leur demande de libération est en cours mais ils peuvent aussi être expulsés.
Ils protestent contre leur possible expulsion et contre leur détention prolongée.
Selon certaines sources de clandestina.org (le collectif des migrants et des refugiés de Thessalonique), plusieurs sans-papiers détenus dans les centres de rétention grecques sont entrain de planifier des actions de protestation

(Sources : zpajol et clandestina.org)

Athènes
Plus d’une cinquantaine d’afghans ont mis en place un camping à proximité de l’acropole d’Athènes pour protester contre le refus, de la part de l’état grecque, de leur reconnaître l’état de réfugies. Beaucoup entre eux sont victimes des renvoi « Dublin » (dont on avait déjà parlés) et donc obligés à rester en Grèce car ils ont été identifiés et on leurs a pris leurs empreintes digitales.

(source : nobordersbrighton.blogspot.com)


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Balade pour Soupoudé et Silvia à Bienne

De Indymedia Suisse Romande

Environ 30 personnes ont participé mercredi dernier, le 17.11 à une petite manifestation pour la libération immédiate de Sopoudé. La manif est restée un bon moment devant la prison régionale. Pendant cet halte nous avons pu prendre contact avec lui, un discours a été tenu et nous avons aussi salué Silvia qui se trouve dans cette prison depuis le 15 avril. La manif s’est rendue ensuite sur la place centrale où elle s’est dissolue.
Tract distribué
:

Comme des milliers de Sans-Papiers, Sopoudé a vécu en Suisse de manière
exemplaire. Ivoirien, il a vécue pendant plus de 6 ans à Bienne en tant que
demandeur d’asile. Il a travaillé et construit sa vie ici, a trouvé des amis, s’est
engagé, jusqu’au moment ou il a reçu une réponse négative à sa demande
d’asile. Il a alors perdu son logement, son travail et sa sécurité. A ses côtés,
nous avons pu être témoin direct de ce que signifie perdre ses moyens
d’existence, être confronté aux tracasseries bureaucratiques, aux traques
des contrôles policiers, aux amendes a payer et aux séjours en prisons, qui
on pour conséquences de casser l’être humain et d’anéantir tout espoir.
Vendredi, Sopoudé s’est fait à nouveau arrêter et emprisonner, il doit passer
20 jours enfermé parce qu’il est «illégal». L’absurdité du système de chicane
permanent tape à l’oeil. Mais ce n’est pas tout. Depuis des années, une
grande campagne contre les migrants a lieu. Les partis de toutes les couleurs
font leur politique sur le dos des «étrangers». Le même principe trouve son
pendant contre les personnes qui reçoivent de l’aide du social, de l’AI ou qui
sont sans travail. Cette politique a pour conséquence un fossé toujours plus
grand dans la société. Nous nous y opposons avec nos moyens et possibilités
modestes: pour une société solidaire sans exclusion et oppression.
Pour cela, nous descendons dans la rue aujourdhui. Non seulement pour
Sopoudé, mais pour toutes les personnes dont nous ne pouvons que
deviner le destin.
Nous demandons la libération immédiate de Sopoudé!
Le droit de rester pour tous !

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Bouches cousues, révoltes et évasions

Modena
Jeudi 12 Novembre deux prisonniers du centre fermé de via Lamarmora à Modena, en Italie, ont tenté de s’en fuir de la prison. Pendant la nuit ils se sont glissés à l’exterieur des barrières du CIE, un des deux est arrivé à s’évader, l’autre a été rattrapé par les gardiens. Le lendemain les autres migrants restés dans le centre, une soixantaine, se sont révoltés et criant « faites nous sortir » ont débarqué dans la cour du centre. Nombreux flics anti-émeute sont arrivés sur place et la situation est rentrée peu à peu dans la normalité

Bari
Jeudi 18 Novembre un groupe de migrants a tenté de s’évader après avoir bouté le feux dans deux « modules » du Centre fermé de  via D’Annunzio, à Bari. Pendant la révolte des toilettes ont été vandalisées et deux policiers ont été blessés.  Deux jours avant il y avait eu une autre révolte, un groupe de détenus était montés sur le toit au cri de « liberté ».

Turin
Vendredi, dans l’après midi, 4 migrants détenus au centre fermé de Turin se sont couses le lèvres pour protester contre leur enfermement. Ils ont été ramenés à l’hôpital et ensuite  ils ont été libérés.
La nouvelle s’est toute de suite répandue à l’intérieur du lager et le jour suivant (aujourd’hui) 8 autres prisonniers ont suivi l’exemple. Ils ont été mis au cachot et les flics fait une irruption à l’intérieur des cellules pour chercher l’aiguille avec la quelle les jeunes ont pu mener ce geste extrême.
Dans l’après midi il y a eu un sit-in de solidarité en bas du centre avec feux d’artifices et musique, les détenus ont répondu depuis l’intérieur.

Milan
Aujourd’hui vers 18:30 une quarantaine de détenus sont montés sur le toit du centre fermé de via Corelli à Milan pour demander leur libération. Le vice-maire de la ville, De Corato, à parlé de « un film déjà vu et qu’ont peut plus tolérer ».

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