Articles contenant le tag Emeute

Heurts entre flics maliens et activistes devant l’ambassade France à Bamako

De IndyGrenoble

Une caravane se déroule entre Bamako et Dakar pour la liberté de circulation et d’installation regroupant environ 300 personnes (personnes de pays africains et européens confonfus). Mercredi 26 janvier en fin de matinée, une manifestation de 200 personnes composée de militants et de pas mal de gens de la population locale, a eu lieu devant l’ambassade de France à Bamako pour demander le retour d’expulsés de différentes nationalités et dénoncer les politiques d’immigration (action initiée par une délégation du Ministère de la Régularisation de tous les sans papiers présente à la caravane). Plutot perturbés par des prises de paroles, des slogans déterminés, les vautours de l’ambassade donnent l’ordre sans qu’on le sache de nous virer. Matraquages des CRS maliens, jets de lacrymos en tirs tendus (visant la tête c’est toujours mieux) et quelques jets de pierres en réponse. Quelques blessés mais rien de très grave.

KA SIRAOU LABILA! An be ye keleye A BAS LES FRO NTIERES ! On est tou-tes les mêmes

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Révolte au centre fermé à Milan

Dans la nuit du 11 au 12 décembre, une révolte éclate au CIE (Centre d’Identification et Expulsion) de via Corelli à Milan. La réaction de la police est immédiate et violente. Vers 2:20 du matin, des antiracistes qui avaient accouru en bas du centre pour soutenir la révolte voient deux ambulances entrer dans la structure. Des nouvelles arrivent depuis l’intérieur et parlent de tabassages furieux alors que les flics et la croix-rouge, à l’entrée, nient tout événement en disant que les ambulances arrivaient pour secourir tout simplement des détenus malades.
Apparemment, la révolte a été précédée par un tentative d’évasion. Au moins cinq migrants ont été hospitalisés suite à l’émeute et ils ont été transférés le jour suivant au CIE de Turin, histoire de diviser le plus possible la solidarité entre les détenus. Trois sections du centre ont été endommagées, notamment le système de chauffage, et plusieurs portes ont été défoncées. Le vice-maire De Corato a parlé d’ « agents blessés ».

Source : autistici.org/macerie

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Court-circuit

L’info n’est sortie que aujourd’hui mais mardi passé un violent émeute a éclaté au centre de retention de Fylakion, à proximité de Evros, dans la régione grecque de Thessalie. Les requérants d’asile ont provoqué un court-circuit causant un black-out total dans la structure, ils ont bloqué les égouts et vandalisés plusieurs partie du centre.

A l’arrivée des flics anti-émeute, les migrants ont souhaité le bienvenu en leur balançant du chlore dessus. En effet les prisionniers doivent nettoyer eux même leur cage et le reste du centre car aucun service est prévu depuis trois ans dans ce centre qui enferme plus de 1000 refugiés (capacité maximale théorique 350 personnes).

Quatre migrants sont arrivés à s’évader durant le riot!

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Votons avec du feu et des pavés

Zurich

De indymedia

« Votons avec du feu et des pavés pour un monde sans frontières »
« Nos rêves ne s’écrivent pas sur un bulletin de vote »
« Pour une vie sans papiers ni états »

Quelques-uns des nombreux tags, qu’on peut toujours voir, à côté de beaucoup de vitres brisées, le long du parcours de la manif contre les expulsions de hier. Celle-ci a eu lieu en lien avec l’initiative pour les expulsions de l’UDC ayant été accepté ce jour-même.

Une brêve liste des institutions attaquées. Les conclusions par rapport aux motivations sont à vous:

– Banque CIC, près du Löwenplatz, Vitre brisée à l’entrée
– Hôtel de luxe, Devant la gare de ZH, quelques vitres brisées, du mobilier cassé
– Apple Store, Gare centrale, quelques vitres brisées
– Bancomat peint
– Banque cantonale de Zurich, Limmatquai, beaucoup de vitres brisées
– plusieurs magasins bourgeois de bijoux et de luxe, vitres brisées
– Banque Raiffeisen, Limmatquai, plusieurs vitres brisées
– Maison des corporations, longée deux fois, attaquée deux fois, beaucoup de vitres et de mobilier cassés
– UBS, Bellevue, quelques vitres brisées
– NZZ, Falkenstrasse, quelques vitres brisées
– Mairie, Limmatquai, Attaque de peinture

[informations rassemblées des médias et des témoignages personnelles, donc tout à fait non exhaustives]

Lors de la manif, plusieurs lignes de flics de 10-20 unités se sont retirées face à la manif. Au pont Rudolf-Brunn, le cordon a été brisé à l’aide de jets de pierres et de bouteilles, tandis que des fourgons ont été attaqués en passant. Plusieurs voitures de luxe ont été cassées en route. Après le virage derrière Bellevue, une petite partie de la manif s’est scindée lorsque les flics ont commencé à tirer des balles en caoutchouc et à préparer le lance d’eau. La partie séparée a pu se rallier à la manif après un détour à travers le Niederdorf. Arrivée au Paradeplatz, la manif a commencé à se disperser en grande partie. Quelques-uns se sont rassemblés au Helvetiaplatz.
Au début, il y a eu entre 600 et 800 personnes, pendant la manif, on pouvait bien en compter jusqu’à 2000.

On se réjouit que, selon les médias, seulement une personne ait été arrêtée.
On lui souhaite courage et détermination face à la justice étatique.

Brisons la paix de campagne!

Berne

De 20minutes.ch

Plusieurs vitres ont été brisées, des stores endommagés et des murs souillés, a communiqué la police cantonale bernoise. Trois voitures parquées dans les environs ont également été touchées.

Genève

Quelques 200 affiches pirates de La Tribune de Genève récitent ce matin  » Votation : le criminel c’est l’électeur  »

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Encore un incendie au CIE de Bari

Hier dans l’après midi quelques migrants détenus au CIE (centre d’identification et expulsion) de Bari, au sud de l’Italie, ont brulé des matelas. Les pompiers sont intervenus pour dompter les flammes et quatre tunisiens, auteurs présumés du geste, ont été amenés en prison.

Cette geste de rébellion suit une révolte de plus grande ampleur qui a éclaté la semaine passée.

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Révolte et évasions au centre fermé de Vincennes (Paris)

Une bonne nouvelle de Paris. Pendant qu’elles continuent les rafles de roms et sans papiers au centre ville, trois migrants arrivent à s’évader du centre fermé de Vincennes, réouvert depuis seulement quelques jours.

La nuit entre vendredi et samedi il y eu une révolte à l’intérieur du centre, des toilettes ont été vandalisée et deux policiers ont été blessés pendante les incidents. vers 2h30 deux personnes en ont profité pour prendre la fuite.

Le lendemain encore 5 personnes, qui devaient bientôt être expulsées, ont tenté de s’évader. A 4h30 du matin, aidés par des gens à l’intérieur, ils ont brisé une vitre et se sont glissé dehors.

Les flics ont communiqué d’avoir renforcé le contrôle policer à l’intérieur et à l’extérieur du centre de détention, suite à ces évènements.

22 juin 2008, CRA de Vincennes

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Manif sauvage contre toutes les prisons à Bruxelles

UPDATE (RETOUR SUR LA MANIF)


Reprendre la rue… sauvagement, joyeusement

Il y a une semaine encore, une 50-aine de personnes ont pris les rues d’Anderlecht et y ont foutu un beau bordel. Ce sont ces moments, brefs mais joyeux, où sont dépassés les sentiments d’impuissance face au déroulement de ce monde. Où l’initiative est de notre côté. Ce sont ces moments que nous pouvons multiplier, partout, avec tous les moyens que nous avons à notre disposition, la rage au coeur , et l’amour autour.

Une grande banderole annonce la bonne nouvelle : ‘FEU AUX PRISONS’, des fumigènes et des feux d’artifice s’allument, les tracts circulent de main en main, ça résonne autre chose : partir des révoltes dans les prisons pour les ramener ici, dans nos quartiers, où ça part en cacahouètes contre les flics, où la tension régnante prend le devant de la paix sociale qu’ils essaient de nous vendre. Ça laisse des traces sur le passage. Les vitres d’une voiture de Carlson Wagonlit sautent, cette foutue agence de voyage qui organise aussi des expulsions, ainsi que quelques fenêtres des bureaux de la SNCB, toujours là pour prêter main-forte aux fl ics et aux contrôleurs, pour arrêter ceux qui fuient la police, avec ou sans papiers. Les journaleux de la télévision nationale, les langues du pouvoir, accueillent un fumigène sous leur véhicule.

Beaucoup plus qu’un coup d’éclat qui disparaît aussitôt, ces moments font partie d’une tension sociale, qui, dans certains quartiers, se montre clairement à nous depuis quelque temps. Ces deux derniers mois, à deux reprises, des commissariats ont été pris d’assaut par de nombreuses personnes. Dans les Marolles début octobre, les vitrines partent en éclats, leurs voitures sont abîmées, et deux flics essuient des pierres. Au square Albert début novembre, des cocktails sont jetés aux flics, quelques voitures partent en flammes. Deux jours plus tard, les bâtiments de la Police Judiciaire Fédérale sont pris pour cible. Au cœur de leur quartier d’Europe de merde et de ses institutions. Vitres brisées, façade noire de suie, un engin incendiaire laisse ses traces.

Nous ne voulons pas ici faire l’éloge de la seule violence, elle n’est qu’un moyen parmi bien d’autres qui exprime que certains ne veulent plus subir les violences de l’État. Patrouilles de flics partout, arrestations, tabassages, centres fermés, expulsions, licenciements, prisons, flics de quartiers, autant de raisons pour se révolter.

Contre la domination, pour répondre à notre soif de liberté.

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Grosse journée de mobilisation pour les anarchistes belges ! Une belle réponse de la part des camaradesà l’interdiction et la violente répression de la grosse mobilisation du No-Border Camp en octobre.

Le récit de la manif (Indymedia Bxl) :

Vendredi 12 novembre vers 18h, bravant une pluie battante, une cinquantaine de personnes sont parties en manifestation sauvage contre le nouveau centre fermé à Steenokkerzeel et contre toutes les prisons. La manifestation a commencé au métro Clémenceau (Anderlecht). Les manifestants ont distribué des tracts, lancé des feux d’artifice et allumé des fumigènes en criant des slogans contre les centres fermés, contre l’Etat, en solidarité avec les révoltes dans les prisons etc., ce qui a été accueilli avec enthousiasme par beaucoup de passants et d’habitants du quartier. Des patrouilles de police qui cherchaient à approcher la manifestation ont été reçues, comme il se doit, avec des jets de peinture, de farine et de pierres. Les vitres d’un véhicule appartenant à la société Carlson Wagonlit (qui collabore aux expulsions) et quelques fenêtres du bâtiment de la SNCB (qui participe aux rafles de sans papiers) ont été cassées. Un fumigène a été jeté sous un véhicule de la télévision nationale qui passait là par hasard. La manifestation est alors passée par la Gare du Midi pour entrer dans Saint-Gilles. A ce moment, de plus en plus de patrouilles de police cherchaient à encercler les manifestants. Des grillages et des barrières des chantiers ramassés sur le chemin ont été mis en travers de la rue pour les ralentir. Une fois dans Saint-Gilles, les manifestants se sont dispersés. La police n’a pu arrêter personne.

Le premier tract distribué pendant le cortège : « Contre les centres fermés et toutes les prisons »

Contre toutes les prisonsParce que la prison n’est qu’une prolongation extrême de cette société qui fondamentalement ne nous laisse pas choisir où nous sommes et où nous allons, ce que nous faisons ou pas. Parce que la prison et la loi n’ont rien à voir avec une notion de justice, mais n’existent que pour maintenir un certain système et pour jeter aux oubliettes les indésirables. Parce qu’une société qui a besoin d’enfermer des gens, de les torturer physiquement et mentalement et de les détruire, nous ferions mieux de l’attaquer au plus vite si nous voulons un jour pouvoir goûter à ce que pourrait être la liberté.

Pour un monde sans Etat Parce que peu importe l’Etat, il sera toujours l’un des obstacles sur le chemin de ceux qui veulent vivre libres. Parce que l’Etat nous réduira toujours à des numéros et nous étouffera en tant qu’individus. Parce que dans cette société il y a des personnes qui, à l’image de l’Etat, exercent du pouvoir sur d’autres. Devenir patron, jouer au maton, contrôler ton partenaire, dénoncer tes voisins. Toutes des attitudes qui renforcent l’Etat et les fondements de l’autorité en soi.

Pour un monde sans frontières Parce que les frontières existent pour protéger la ‘prospérité’. Une prospérité qui demande tout de nous et qui en échange nous donne une existence miteuse. Une prospérité qui rend riches quelques personnes et en exploite énormément d’autres. Parce que les frontières que le racisme, le nationalisme, le sexisme et la religion érigent, nous jettent les uns contre les autres et nous fait oublier ceux et ce qui vraiment nous pourrit la vie, nous contrôle et nous oppresse.

Parce que nous avons un désir sans borne pour un monde construit sur la solidarité et la liberté individuelle.

Pour un monde sans Etat et sans frontières

Et encore un autre texte distribué par les manifestants : « De la simplicité des choses »

Pour une fois nous allons essayer de parler un langage simple. Parce que les raisons pour lesquelles nous sommes en colère et voulons changer ce monde dans sa totalité et le plus vite possible, sont simples. Parce que, au fond, les désirs et les idées que nous avons sont simples.

Nous sommes tous différents, nous avons un passé différent, des histoires différentes. Nous travaillons, ou pas. Nous joignons, tout juste, les deux bouts à la fin du mois, ou pas. Nous sommes déjà passés par la taule, ou pas. Pourtant, il y a comme un fil rouge traversant nos vies qui lie la plupart d’entre nous. Nous essayons de survivre à une réalité que nous n’avons jamais choisie et qui, soyons honnêtes, au bout du compte, a vraiment peu à nous offrir. Chaque jour il nous faut, à nouveau, courir pour ne pas être piétinés. Au travail, à l’école, à actiris ou à l’onem. Partout on attend de nous que l’on approuve, que l’on acquièse, ou mieux encore, que l’on prenne l’initiative et joue le jeu avec acharnement pour qu’un jour, peut-être, on peut prendre la place du patron. Ils attendent toujours de nous de l’obéissance, parce que ce sont eux qui peuvent t’enfoncer la tête sous l’eau. Cette situation qui est devenue une réalité, signifie un attentat direct contre notre temps, notre énergie, notre santé et nos relations sociales. On nous offre une vie à l’ombre des bureaux et des usines. Et encore, cela ne nous offre aucune sécurité. Sur les derniers vingt ans il n’y a jamais eu, ici, autant de pauvres que maintenant. De plus en plus de personne ne parviennent pas à suivre le rythme et sont étranglés par la pauvreté. Il n’ y a évidemment pas que la pauvreté qui nous menace quand nous ne voulons plus suivre le cours normal des choses. Nous connaissons tous la menace de la prison. A ceux qui décident de tracer un chemin qui n’est pas proposé au menu, l’Etat répond par l’isolement et l’enfermement. Et l’Etat travaille dur à leur développement. A Steenokkerzeel, les dernières briques d’une nouvelle prison pour sans-papiers sont sur le point d’être posées. Une prison avec cellules individuelles, spécialement conçue pour les prisonniers révoltés qui n’abdiquent pas face à leur enfermement. Entre-temps neuf nouvelles prisons sont en cours d’élaboration, parmi lesquelles une prison pour mille personnes à Haren, dans la périphérie de Bruxelles. Une société construite sur la contrainte et le contrôle doit aussi construire des prisons pour maintenir les choses telles qu’elles sont. Nous n’acceptons ni cette société ni l’existence de ses prisons.

Heureusement il existe aussi d’autres personnes en colères, des personnes furieuses même. En France, ces deux derniers mois, l’atmosphère de la vie quotidienne a changé de ton. Une protestation de syndicats contre l’allongement de l’âge de la retraite fut pris par de nombreuses personnes comme un moment de lutte contre l’Etat, le capitalisme et plus encore. Plus près de nous, les derniers mois n’ont pas non plus manqué d’esprit d’entreprise. Dans plusieurs prisons, les détenus se sont révoltés et ont attaqués les infrastructures. Hors des murs, aussi, des personnes se sont confrontées à ce qui leur pourrit la vie. Il y a deux semaines, à Anderlecht, les flics se sont fait attaquer à coup de cocktail molotovs et de pierres, et à peine quelques jours plus tard des bureaux de la police fédérale ont subi une attaque incendiaire. Ces événements ne sortent pas de nulle part. Ces dernières années, ce genre d’actes se sont souvent produits. Il y a eu énormément de moments où l’Etat a été attaqué, les prisons et ceux qui les construisent se sont retrouvés avec des bâtons dans leurs roues, l’autorité sous toutes ses formes et couleurs harcelée.

Ce dont nous ne voulons plus a un visage contre lequel il semble possible de s’opposer. Maintenant reste la question de savoir si cette envie de se confronter n’est qu’un coup dans l’eau ou s’il peut vraiment changer le cours du fleuve. Nous voulons lutter contre ce qui nous étouffe. Pas seulement parce que nous trouvons ces choses dégueulasses, mais parce que, finalement, nous voulons aller vers quelque chose de complètement différent. Une manière autre de vivre ensemble où nous pourrions chercher sans entrave la plus grande liberté possible pour chacun. Un monde qui ne serait plus basé sur le travail, l’argent et la recherche d’argent, sur le pouvoir et la contrainte, mais sur la solidarité et les désirs partagés qui rompt avec la médiocrité quotidienne et fait de la vie une aventure. Des rêves qui deviennent réalité, repoussant chaque compromis qui voudrait nous convaincre de les amoindrir .Plus de patrons ni de travailleurs, donc, plus de détenus ni de matons, plus de chefs ni de suiveurs. Seulement nous-même et ce que nous voulons en faire.

Pour une lutte sans borne pour la liberté
Contre toute autorité, pour la révolution sociale

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Brescia : barricades et violence policière durant la manif antifa en solidarité aux migrants sur la grue

Encore des infos sur la lutte des migrants à Brescia en Italie

Le cortège
Depuis des mois, le Réseau Antifasciste de Brescia (Fuochi di resistenza) appelait à un cortège antifasciste contre une mobilisation de Forza Nuova, le parti nazi italien. A la dernière minute les nazillons ont eu peur de l’énorme mobilisation antiraciste qui s’est créée autour des migrants sur la grue et ils ont annulé leur rassemblement. Le contre-cortège a quand même eu lieu, en solidarité avec les gens en haut de la grue. Plus de 2000 personnes de toute la région ont traversé la Ville.

Emeute et charges
Sous la pression des manifestants, à l’arrivée, une délégation est autorisé à arriver aux pieds de la grue pour communiquer avec les quatre migrants. Ils sont désormais isolés depuis une semaine et ils disent avoir besoin de couvertures et de bouffe. Les flics empêchent les solidaires de monter avec ce que les migrants avaient demandés.
Les manifestants commencent alors à forcer les barrières qui les séparent de la grue. La police réagit avec une violente charge, suivi d’une riposte de bouteilles, fumigènes et d’une « bomba carta ». Les affrontements durent environ une heure pendant laquelle les solidaires érigent des barricades pour se protéger.

Le bilan
Le bilan est assez grave, trois camarades sont actuellement en taule. Trois policiers ont été blessés. Les journaux parlent des événements avec la vide rhétorique des « manifestants méchants contre les gentils pacifistes », mais en haut et en bas de la grue tout le monde le sait : la solidarité est un bloc qui ne se brise pas.

Turin
De qu’ils ont su des charges à Brescia, un groupe d’antiracistes a essayé d’exprimer sa propre solidarité à travers un cortège communicatif dans le quartier multi-etnhique de Turin. Encore une fois il y a une violente réaction de la police italienne qui tabasse au milieu de la rue les manifestants. Les riverains protestent de leurs fenêtres mais les flics arrivent à prendre 5 camarades pour les arrêter. Ils sont tous detenus à la prison de Turin avec l’accusation de  » résistance et violence sur public officier  »

Voici quelques video de la repression de hier à Brescia

http://www.youtube.com/watch?v=nv7PhAKbVL0&feature=player_embedded

http://ctvmail.org/tubo/video/XMGA3AXG1BRS/CARICHE-E-BOTTIGLIE


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Tensions au centre fermé de Gradisca (IT) et camarades acquittés

Hier les prisonniers du CIE (Centre d’Identification et Expulsion) de Gradisca (IT) ont tenté une évasion massive. Pendant la journé la tension avait déjà monté quand deux détenus avaient tabassé un gardien du centre. A 18:00 une quarantaine de détenus a essayer de s’enfuir, l’intervention rapide des forces de l’ordre à rétabli la calme. Malheureusement il parait que aucun des « hôtes » de la structure est arriver à s’évader.

En revanche une bonne nouvelle sur le front de la répression des luttes à l’extérieur des centres fermés. Aujourd’hui les 24 camarades qui avaient été identifiés, suite à une à une manifestation non-autorisée au centre fermé le 29 Septembre 2007, ont été acquittés de toute charge!

(source: Messaggero Veneto )

Les détenus de Gradisca d’était déjà fait remarquer pour la détermination des leurs luttes et les nombreuses évasions réussites pendant cette été. Notamment en Septembre ils avaient entamé une grève de la faim pour protester conte les conditions de leur rétention. A l’occasion ils avaient écrit une lettre pour expliquer au monde ce qui se passe dans les prisons ethniques  du XXI siècle  (traduit de l’italien par  non-fides.fr )

Nous sommes en train de faire la grève de la faim car nos conditions de rétention sont carcérales, nous avons accès à l’air libre seulement 2 heures par jour, une le matin et une le soir, nous sommes tous enfermés là-dedans, nous ne pouvons pas sortir. Il y a 3 mineurs ici, ils sont tunisiens et ont 16 ans, nous nous demandons pourquoi ils les ont mis là alors qu’ils sont mineurs. La nourriture est dégueulasse, on ne peut pas manger, il y a des morceaux d’ongles, des cheveux, des insectes…

Nous sommes abandonnés, personne ne s’intéresse à nous, nous sommes dans des conditions inhumaines. Souvent, la police entre et tape. Il y a environ trois mois, ils ont fait sauter un œil à un jeune d’un coup de matraque, puis ils l’ont libéré parce qu’il était mal et qu’ils ne voulaient pas que ça fasse du bordel. Sans papiers, il ne pouvait rien faire contre ceux qui lui avaient fait perdre un œil.

Ils nous traitent comme des bêtes. Certains employés de « Connecting People » [l’organisation caritative qui gère le centre, NdT] nous méprisent ouvertement, ils nous traitent mal, nous provoquent, nous insultent pour attendre notre réaction et ils espèrent nous faire ainsi envoyer en prison puisqu’on leur donne toujours raison.

Il y a en isolement un jeune qui a mangé ses excréments. Ils l’ont transporté à l’hôpital et amené ici. Et depuis ce matin que nous l’entendons hurler, personne n’est allé le voir, sauf un employé qui l’a mal traité.

Le directeur fait des promesses quand il y a des révoltes, puis les semaines passent et rien ne change. Nous sommes en grève de la faim depuis deux jours et le médecin n’est jamais entré pour nous peser ou pour faire les contrôles, il entre seulement le matin pour donner les traitements.

Nous continuerons la grève jusqu’à ce que les choses changent, parce que 6 mois, c’est trop et les conditions sont trop inhumaines. Ici, ce n’est pas un lieu, mais un cauchemar, parce que nous sommes dans la merde, il est absurde qu’on reste dans ces cages. Nous savons que beaucoup de gens connaissent l’existence de ces lieux et comment nous y vivons. Et on se demande : mais est-il possible que des personnes doivent rester enfermées pendant 6 mois de leur vie seulement parce qu’elles n’ont pas un morceau de papier ?

Des retenus du CIE de Gradisca.

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Nuit mouvementée à Milan (IT)

CENTRE FERME

La nuit passée, plusieurs matelas ont été brûlés par une quinzaine de migrants détenus au CIE (centre d’identification et expulsion) de Via Corelli à Milan.

Trois ont été hospitalisé pour intoxication et un marocain de 24 ans a été dénoncé après avoir agressé un policier.

SIÈGE DE LA » LEGA NORD »

L’entrée du siège de la « Lega Nord », parti xénophobe et populiste du nord de l’Italie, a été vandalisé hier, tard dans la nuit, déclarent deux secrétaires du parti. Les anonymes ont endommagés plusieurs structures du parti.

Sources : : http://www.libero-news.it et http://www.radiolombardia.it

CIE  de Milan

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